Le conditionnement industriel : enjeux et défis énergétiques pour les acteurs de l’emballage

Le conditionnement industriel est une étape essentielle dans les chaînes de production de l’emballage et de l’agroalimentaire. Derrière chaque barquette, flacon ou carton se cachent des procédés complexes et énergivores : extrusion, thermoformage, soufflage, séchage ou scellage. Ces opérations, indispensables pour assurer la protection des produits et leur mise sur le marché, représentent une part importante de la consommation énergétique industrielle.

Face à la hausse du prix du kWh et aux exigences croissantes en matière de durabilité, les fabricants doivent repenser leur efficacité énergétique. Réduire les consommations, c’est à la fois diminuer les coûts, renforcer la compétitivité et réduire l’empreinte carbone du secteur. C’est dans ce contexte que NRJx accompagne les industriels du conditionnement et de l’emballage pour améliorer la performance énergétique de leurs sites.

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Qu’est-ce que le conditionnement industriel ?

Le conditionnement industriel regroupe l’ensemble des opérations permettant de protéger, emballer et préparer un produit avant son expédition ou sa distribution. Dans une chaîne de production, il vise à assurer une protection optimale du matériel et des produits, tout en facilitant la logistique. Il peut inclure le choix de l’emballage industriel, la mise sous film, le scellage, ou encore l’étiquetage. L’emballage et le conditionnement jouent un rôle stratégique : ils garantissent la qualité, la sécurité et la présentation du produit fini.

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Quels sont les types d’emballages industriels ?

On distingue trois grands types d’emballages industriels :

• L’emballage primaire, en contact direct avec le produit (bouteille, sachet, flacon).
  
  
• L’emballage secondaire, qui regroupe plusieurs unités primaires (boîte, carton, fardeau).
  
  
• L’emballage tertiaire, utilisé pour le transport (palette, film étirable).

Chaque niveau de conditionnement joue un rôle dans la protection et la présentation du produit. Les matériaux varient selon les usages : plastique, carton, aluminium, papier ou film composite.

Lire aussi : état des lieux de l’industrie du plastique en 2025

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Chiffres clés du secteur énergétique industriel en France

Voici quelques données récentes pour mieux situer l’enjeu :

• En 2024, l’industrie en France a consommé ≈ 285 TWh d’énergie finale, corrigé des variations climatiques. 
• Le secteur industriel représente environ 18 % de la consommation finale énergétique nationale.
  
  
• Dans les industries manufacturières, certaines branches sont particulièrement énergivores : l’agroalimentaire (notamment pour la cuisson, la réfrigération, la pasteurisation, etc.), la chimie, la sidérurgie, ou le papier-carton. 

• Par exemple, en 2021, les établissements agroalimentaires (hors tabac) de 20 salariés ou plus consomment un peu moins de 5 millions de tonnes-équivalent-pétrole (tep) en énergie, soit 1,5 % de plus qu’en 2020. Leur consommation d’électricité augmente de 4,6 %, et celle de gaz naturel de 1,3 %.
  
  
• L’énergie fossile reste une part importante des approvisionnements industriels, ce qui rend le coût énergétique soumis aux fluctuations du marché, à la pression sur les émissions de CO₂ et à la sensibilité réglementaire.

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Comment optimiser le processus de conditionnement ?

Pour optimiser le processus de conditionnement, il faut agir sur la productivité et la réduction du gaspillage tout au long de la chaîne de production. L’automatisation permet d’améliorer la précision, la rapidité et la traçabilité des opérations. Un suivi énergétique et un contrôle régulier des machines contribuent également à renforcer l’efficacité globale. L’amélioration continue du process (par le SME ou des outils de pilotage énergétique comme ceux proposés par NRJx) permet de réduire les coûts et l’impact environnemental.

Pourquoi réduire la consommation énergétique ?

Pour les industriels de l’emballage et de l’agroalimentaire, il y a plusieurs avantages tangibles à engager une démarche d’économie d’énergie :

1. Réduction des coûts de production : Moins d’énergie consommée = facture énergétique plus faible, ce qui améliore la marge, surtout quand les prix de l’électricité, du gaz ou des carburants fluctuent fortement.
   
   
2. Compétitivité : Les concurrents réalisant des économies d’énergie peuvent proposer des prix plus compétitifs ou amortir des investissements plus facilement.
   
   
3. Réduction de l’empreinte carbone : Avec les réglementations (quotas, taxe carbone, directives européennes, loi AGEC), la transformation pour des process plus vertueux sur le plan environnemental devient non seulement une nécessité légale mais aussi une attente de la clientèle et des marchés.
   
   
4. Fiabilité et résilience : Un meilleur contrôle énergétique permet de détecter les anomalies, d’optimiser la maintenance, d’éviter les pannes liées à des surcharges ou des usages inefficaces, et de stabiliser les coûts.
   
   
5. Accès aux financements / aides / certifications : Des dispositifs publics encouragent les économies d’énergie (certificats d’économie d’énergie, subventions, incitations fiscales). De plus, plusieurs certifications qualité ou environnementales exigent des preuves de maîtrise énergétique.

Lire aussi : PRO-SMEn : l’aide pour mettre en place un SME ISO 50001

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Le rôle de NRJx dans l’accompagnement énergétique des industriels

NRJx intervient comme partenaire technique et stratégique pour aider les entreprises du conditionnement et de l’agroalimentaire à transformer ces enjeux en gains concrets.

• En déployant un Système de Management de l’Énergie (SME) adapté aux spécificités industrielles : collecte et analyse de données de consommation, diagnostic des postes énergivores, suivi continu.
  
  
• En proposant des plans d’action sur mesure : optimisation des équipements, ajustement des processus, amélioration de l’isolation thermique, efficacité des systèmes de ventilation, compression, etc.
  
  
• En accompagnant vers les aides disponibles et les bonnes pratiques (certifications, audits énergétiques, etc.), et en aidant à quantifier les économies possibles pour justifier les investissements.
  
  

Le SME d’NRJx : un levier concret d’économies d’énergie

Pour répondre à ces enjeux, NRJx déploie un Système de Management de l’Énergie (SME) adapté aux réalités du terrain industriel.

L’objectif : aider les sites de production à mesurer, analyser et réduire leurs consommations énergétiques de façon durable.

Grâce à une collecte automatisée des données, le SME NRJx permet :

• d’identifier les postes les plus énergivores (presses, compresseurs, fours, etc.) ;
  
  
• de détecter les dérives de consommation en temps réel ;
  
  
• de mettre en place des plans d’action ciblés pour réduire les pertes énergétiques ;
  
  
• et de valoriser les performances énergétiques auprès des clients et partenaires.
  
  

Des bénéfices concrets pour les industriels du conditionnement

Les entreprises du secteur qui adoptent le SME NRJx constatent :

• une meilleure visibilité sur leurs consommations par ligne, par lot ou par produit,
  
  
• une réduction mesurable de leurs dépenses énergétiques,
  
  
• une amélioration de la maintenance grâce au suivi des dérives,
  
  
• et une contribution directe à leurs objectifs RSE et à la certification ISO 50001.
  
  

En somme, NRJx aide les acteurs du conditionnement à transformer la contrainte énergétique en opportunité de performance.

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Un partenariat durable pour un emballage plus responsable

Qu’il s’agisse d’une usine de bouteilles plastiques, de boîtes métalliques ou de conditionnement alimentaire, chaque kWh économisé compte. Avec son expertise en données énergétiques et sa connaissance du secteur industriel, NRJx accompagne ses clients vers un conditionnement plus sobre, plus compétitif et plus durable.

 En résumé

Le conditionnement industriel, indispensable à la chaîne de valeur agroalimentaire, se trouve au cœur des enjeux énergétiques actuels.
 

Avec son SME, NRJx s’impose comme un partenaire clé des entreprises qui veulent réduire leurs coûts, améliorer leur performance énergétique et préparer leur transition bas carbone.

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FAQ

Comment choisir une machine de conditionnement ?

Le choix d’une machine de conditionnement dépend du type de produit, du débit de production et du niveau d’automatisation souhaité. Une emballeuse industrielle peut être intégrée à une ligne de conditionnement complète, offrant une large gamme de fonctions : dosage, pesée, mise en sachet, étiquetage… Les fabricants proposent aujourd’hui des machines dotées d’un dosage précis, adaptées aux différents matériels d’emballage (plastique, carton, film).
Faire appel à un expert du conditionnement aide à définir la solution la plus efficace pour optimiser les coûts et la productivité.

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Quels sont les enjeux de sécurité alimentaire ?

En industrie agroalimentaire, le conditionnement doit garantir la sécurité alimentaire du produit. Cela implique une protection adaptée contre les contaminations, une hygiène irréprochable et le respect des normes de conformité. Le bon choix d’emballage contribue à préserver la durée de vie et l’intégrité des produits, tout en assurant une qualité constante. Les entreprises doivent se conformer aux réglementations européennes et aux standards ISO pour garantir une sécurité optimale à chaque étape de la production.

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Quels sont les impacts environnementaux du conditionnement ?

Le conditionnement industriel a un impact environnemental non négligeable : consommation d’énergie, utilisation de matériaux non recyclables, production de déchets.
Pour réduire leur empreinte écologique, les industriels misent sur des solutions recyclables et des emballages plus durables. Le choix d’un matériau écologique, la réduction du gaspillage et l’optimisation des procédés sont autant de leviers pour limiter les effets sur l’environnement. La tendance est désormais à l’éco-conception, qui allie performance technique et durabilité.

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Comment assurer la traçabilité des produits conditionnés ?

La traçabilité des produits est essentielle pour garantir la qualité et la sécurité tout au long du conditionnement et de la distribution. Elle repose sur un système de marquage et d’identification des produits (codes-barres, QR codes, puces RFID). Chaque étape de la chaîne logistique est ainsi enregistrée et contrôlée, assurant un suivi précis des lots. Un bon contrôle de la traçabilité permet d’assurer la conformité réglementaire, de renforcer la confiance des clients et d’améliorer la gestion des emballages.

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