L’expression « situation énergétique de référence » désigne un état initial à partir duquel on va mesurer, suivre ou comparer les performances énergétiques d’un bâtiment, d’un site industriel, d’une organisation ou d’un équipement. C’est une notion clé dans les démarches d’efficacité énergétique, notamment dans les systèmes de management de l’énergie (ISO 50001), les audits énergétiques ou les projets de performance énergétique. Voyons cela de plus près dans cet article signé NRJx.
La situation énergétique de référence (SER) est la photographie énergétique d’un site à un instant donné. Elle décrit comment, combien et pour quoi l’énergie est consommée avant la mise en place d’actions d’amélioration.
Le plan de comptage et la situation énergétique de référence (SER) sont deux piliers essentiels d’une démarche de performance énergétique.
Le plan de comptage consiste à identifier, mesurer et suivre les flux d’énergie (électricité, gaz, chaleur, air comprimé, etc.) sur un site. Il permet de comprendre où, quand et comment l’énergie est consommée.
Ces données de comptage servent ensuite à établir la situation énergétique de référence, c’est-à-dire la photographie des consommations initiales avant toute action d’amélioration.
Sans comptage précis, impossible de fiabiliser cette référence. L’un ne va donc pas sans l’autre :
En résumé, le plan de comptage permet de passer d’une simple facture énergétique à une compréhension détaillée des consommations réelles, étape indispensable avant d’engager des optimisations.
Elle inclut généralement :
La consommation d’énergie d’un bâtiment ou d’un site industriel ne dépend pas uniquement de la performance des équipements. De nombreux facteurs externes et internes entrent en jeu :
Lorsqu’on construit une situation énergétique de référence, ces facteurs doivent être identifiés et normalisés (par exemple via des degrés-jours DJU pour le climat) afin d’assurer une comparaison fiable dans le temps.
Les indicateurs de performance énergétique (IPE) servent à quantifier et suivre l’évolution de la performance. Ils permettent de relier la consommation à une unité d’activité pertinente.
Quelques exemples :
Ces indicateurs peuvent être globaux (consommation totale du site) ou ciblés (sur un usage ou un équipement particulier). L’objectif est de disposer d’indicateurs comparables dans le temps, capables de mettre en évidence les effets d’une action d’efficacité énergétique ou d’un changement de comportement.
Une usine consomme 10 GWh d’électricité et 5 GWh de gaz en 2024. Ses principaux usages : chauffage, compresseurs et chaîne de production. Après audit, elle fixe cette année comme situation énergétique de référence. En 2026, grâce à des actions d’efficacité énergétique, la consommation totale tombe à 13 GWh. Le gain de performance est mesuré par rapport à la SER de 2024.
Pour établir une consommation de référence, il faut d’abord rassembler les données énergétiques existantes (factures, relevés, comptages, sous-compteurs, rapports de maintenance…). Ces données doivent couvrir une période représentative, souvent d’un à trois ans, afin de lisser les variations saisonnières ou de production.
Ensuite, on identifie les usages énergétiques significatifs (chauffage, ventilation, process industriels, éclairage, etc.) et les facteurs qui influent sur la consommation : conditions météo, volumes de production, taux d’occupation… Ces éléments permettent d’élaborer un modèle de référence (parfois à l’aide d’outils statistiques) qui relie la consommation d’énergie aux paramètres d’activité.
Enfin, cette consommation de référence devient le point de comparaison pour évaluer les économies réalisées après la mise en œuvre de mesures d’efficacité énergétique.
Le suivi de la performance énergétique repose sur un pilotage ou monitoring continu. Une fois la situation énergétique de référence et les indicateurs définis, il s’agit de mesurer régulièrement les consommations et de comparer les résultats aux valeurs de référence.
Ce suivi peut être réalisé à l’aide :
En cas d’écart, des analyses permettent de déterminer s’il s’agit d’une variation normale (par exemple liée au climat) ou d’un dysfonctionnement énergétique. Ce processus itératif de mesure, analyse et correction constitue la base de l’amélioration continue en matière d’efficacité énergétique.

Mettre en place une situation énergétique de référence fiable demande de collecter, centraliser et structurer des données énergétiques souvent dispersées : factures, relevés de compteurs, données de production, météo, etc. C’est précisément là que NRJx apporte de la valeur.
Grâce à sa plateforme de collecte automatique des données énergétiques, NRJx permet de :
En s’appuyant sur ces données fiabilisées, les entreprises peuvent ensuite suivre leurs indicateurs de performance énergétique (IPE), mesurer les gains réels et piloter leurs plans d’action en toute confiance.
👉 En résumé, NRJx ne se limite pas à mesurer la consommation : la plateforme donne les moyens de comprendre, d’agir et de progresser durablement dans une démarche d’efficacité énergétique.
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